L’Union européenne finance la machine de guerre israélienne

Ursula Von Leyen alias « Frau Genozide » (au c.) flanquée de « Signora Genocidio » (Roberta Metsola) et accompagnée de tueurs patentés et multi-récidivistes de l'armée israélienne d'occupation - Photo : réseaux sociaux

Par Manu Pineda

Manu Pineda traite ici le financement direct par l’UE de la machine de guerre « israélienne », qui canalise des millions d’euros via le Conseil européen de l’innovation pour financer des technologies de répression et de génocide à Gaza.

Alors que le peuple palestinien meurt à Gaza sous les bombardements israéliens et la famine provoquée par le siège médiéval imposé par l’entité sioniste et les États-Unis, un fait ne peut plus être caché : l’Europe n’est pas un spectateur passif, mais un complice actif du génocide en cours.

Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme en Palestine, l’a dénoncé sans détour : « Israël est le deuxième bénéficiaire par habitant du financement initial de l’UE par le biais du Conseil européen de l’innovation. Les institutions européennes devront répondre des innovations qui ont facilité l’assaut d’Israël sur Gaza. Ce programme doit être immédiatement arrêté » (X, 28 août 2025).

Les fonds européens au service de la répression

Les chiffres sont accablants. Par l’intermédiaire du Conseil européen de l’innovation (EIC), un organisme de la Commission européenne créé pour promouvoir l’excellence scientifique et technologique, « Israël » reçoit des millions d’euros qui alimentent directement son industrie de la guerre et du génocide.

Les technologies de drones, les systèmes de surveillance et les programmes d’intelligence artificielle appliqués au contrôle des populations continuent de bénéficier d’un soutien financier européen.

Il ne s’agit pas d’« innovations neutres » : elles font partie intégrante de la machine génocidaire qui ravage Gaza.

Le double standard de Bruxelles

L’hypocrisie est évidente. Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, l’UE a suspendu toute coopération scientifique et technologique, imposé des sanctions et isolé politiquement Moscou.

Lorsque « Israël » détruit Gaza et accumule les accusations de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide, avec un mandat d’arrêt international contre le Premier ministre Netanyahu émis par la Cour pénale internationale [CPI], Bruxelles maintient et renforce sa coopération, transférant des fonds publics qui finissent dans les entreprises militaro-industrielles israéliennes.

Un double standard intolérable : en Ukraine, le droit international est invoqué pour sanctionner la Russie ; en Palestine, il est bafoué pour protéger « Israël ».

Palestine : un laboratoire de répression et d’armement

Ce n’est pas une coïncidence. « Israël » a transformé l’occupation palestinienne en un laboratoire permanent de répression et de guerre.

Des entreprises telles qu’Elbit Systems ou NSO Group font la promotion de leurs produits sous le label « testé au combat », éprouvé dans des opérations contre la population palestinienne. Cette expérience, transformée en soi-disant « innovation », est financée et légitimée par Bruxelles, qui devient ainsi un partenaire direct de la barbarie.

L’Union européenne ne finance pas la science : elle finance l’application de la science à la répression.

Une urgence morale et politique

L’avertissement d’Albanese est clair : ce programme doit être immédiatement arrêté.

Il s’agit non seulement d’une obligation légale, les fonds publics ne pouvant être utilisés pour alimenter des activités qui contribuent à des crimes internationaux, mais aussi d’une question politique et morale. Chaque euro qui circule de Bruxelles à Tel-Aviv devient une complicité active dans le génocide.

L’UE doit choisir :

  • Rompre son financement et sa coopération militaire avec « Israël », retrouvant ainsi un minimum de crédibilité dans son discours sur les droits humains.
  • Ou continuer à être complice, révélant que « plus jamais ça » n’était qu’un slogan vide de sens.

Le génocide à Gaza ne peut être compris sans la couverture politique, diplomatique et financière des alliés et des sponsors d’« Israël ». La dénonciation de Francesca Albanese nous appelle à l’action : la complicité européenne doit cesser.

Dans les rues, les parlements et les médias, nous devons exiger la suspension immédiate du financement de l’UE à « Israël » et la fin de la complicité de l’Europe dans un crime contre l’humanité.

Car l’histoire nous jugera, et chaque euro investi dans la barbarie restera une marque honteuse et indélébile.

Pas un euro de plus pour le génocide.
Mettons fin à la complicité européenne avec « Israël ».
Palestine vaincra !

31 août 2025 – Al-Mayadeen – Traduction : Chronique de Palestine

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