
Juin 2024 - Un des nombreux aspects du génocide en cours - Dans les hôpitaux de Gaza, les enfants malades du cancer meurent les uns à la suite des autres, fautes de médicaments adéquats ou de possibilité d'un traitement à l'étranger - Photo : via el-Païs
Par Joshua Frank
La destruction méthodique de Gaza par Israël a pris de nombreuses formes, allant du bombardement d’enclaves civiles et d’hôpitaux à la privation de nourriture, d’eau et de soins médicaux pour les plus démunis.
Une semaine après les attaques du Hamas le 7 octobre 2023, une violente explosion a ravagé un parking situé près de l’Hôpital Arabe Al-Ahli, très fréquenté, dans la ville de Gaza, tuant plus de 470 personnes.
La scène était horrible et chaotique. Des vêtements brûlés jonchaient le sol, des véhicules calcinés s’empilaient les uns sur les autres et des bâtiments carbonisés entouraient la zone d’impact.
Israël a affirmé que l’explosion avait été causée par une roquette tirée par des extrémistes palestiniens, mais une enquête menée par Forensic Architecture a ensuite indiqué que le missile avait très probablement été lancé depuis Israël et non depuis Gaza.
Au cours des premiers jours de l’offensive, il n’était pas encore clair que la destruction de l’ensemble du système de santé de Gaza pouvait faire partie du plan israélien.
Après tout, il est bien connu que le bombardement ou la destruction délibérée d’hôpitaux constitue une violation des Conventions de Genève et un crime de guerre.
Il restait donc une éventualité que l’explosion à Al-Ahli soit accidentelle. Et c’est bien sûr cette version que les autorités israéliennes ont continué à défendre pendant les près de deux années de mort et de misère qui ont suivi.
Cependant, un mois après le début de l’offensive israélienne sur Gaza, des soldats des Forces de Défense Israéliennes (FDI) ont fait une descente à l’Hôpital Indonésien dans le nord de Gaza, démantelant son centre de dialyse sans expliquer pourquoi cet équipement médical vital avait été pris pour cible. (Même Israël ne prétendait pas que le Hamas avait des problèmes rénaux…)
Puis, en décembre 2023, l’Hôpital Al-Awda, également situé dans le nord de Gaza, a été touché, tandis qu’au moins un médecin a été abattu par des tireurs d’élite israéliens postés à l’extérieur.
Aussi troublantes que fussent ces informations, les images les plus horribles diffusées à l’époque provenaient de l’hôpital pour enfants Al-Nasr, où des nourrissons ont été retrouvés morts et en décomposition dans une salle de soins intensifs vide. Des ordres d’évacuation avaient été donnés et le personnel médical avait fui, incapable d’emmener les bébés avec lui.
Pour ceux qui suivaient ces événements, un schéma meurtrier commençait à se dessiner et les excuses avancées par Israël pour justifier son comportement malveillant perdaient déjà toute crédibilité.
Peu après avoir lancé des avertissements pour évacuer l’Hôpital Al-Quds de la ville de Gaza à la mi-janvier 2024, les troupes israéliennes ont tiré des roquettes sur le bâtiment, détruisant ce qui restait de son équipement médical en état de fonctionner.
À la suite de cette attaque, de plus en plus de cliniques ont également été prises pour cible par les forces israéliennes. Un Hôpital de Campagne Jordanien a été bombardé en janvier, puis à nouveau en août dernier.

Trois jours de deuil ont été décrétés en Cisjordanie occupée, à la suite du bombardement israélien de l’hôpital arabe al-Ahli à Gaza – Photo : Abdelhakim Abu Riash/Al Jazeera
Une frappe aérienne a touché l’Hôpital de Yafa au début du mois de décembre 2023. Le Complexe Médical Nasser à Khan Yunis, dans le sud de Gaza, a également été endommagé en mai dernier, puis à nouveau en août dernier, lorsque l’hôpital et une ambulance ont été touchés, tuant 20 personnes, dont cinq journalistes.
Alors que des organisations de défense des droits humains telles que la Cour pénale internationale, les Nations unies et la Croix-Rouge ont condamné Israël pour ces attaques, ses forces ont continué à décimer les installations médicales et les sites d’aide humanitaires.
Dans le même temps, les autorités israéliennes ont affirmé qu’elles ne visaient que les centres de commandement et les entrepôts d’armes du Hamas.
La mort du seul centre de cancérologie de Gaza
Au début de l’année 2024, l’Hôpital de l’Amitié Turco-Palestinienne, frappé pour la première fois en octobre 2023 et fermé en novembre de la même année, était en passe d’être démoli par les bataillons de l’armée israélienne.
Une vidéo diffusée en février par Middle East Eye montrait un soldat israélien ravi partageant une vidéo TikTok dans laquelle on le voyait conduire un bulldozer dans cet hôpital, riant tandis que sa pelleteuse écrasait un mur en parpaings.
« L’hôpital s’est accidentellement effondré » a-t-il déclaré. Les preuves des crimes commis par Israël s’accumulaient alors, la plupart fournies par l’armée israélienne elle-même.
Lorsque l’Hôpital de l’Amitié Turco-Palestinienne a ouvert ses portes en 2018, il est rapidement devenu le centre de traitement du cancer le plus important et le mieux équipé de Gaza.
Lorsque la pandémie de Covid-19 a atteint Gaza en 2020, toutes les opérations oncologiques ont été transférées vers cet hôpital afin de libérer de l’espace dans les autres cliniques, ce qui en a fait le seul centre de cancérologie à desservir la population de Gaza, qui compte plus de deux millions d’habitants.
« Cet hôpital contribuera à transformer le secteur de la santé » avait déclaré le ministre palestinien de la Santé, Jawad Awwad, peu avant son ouverture. « [Il] aidera les personnes qui traversent des difficultés extrêmes. »
Il ne se doutait pas que ceux qui étaient déjà confrontés à de graves difficultés en raison de leur diagnostic de cancer allaient bientôt faire face à une véritable catastrophe. En mars 2025, ce qui restait de l’hôpital allait être rasé, effaçant toute trace du traitement du cancer autrefois prometteur à Gaza.
Avant le 7 octobre 2023, les cancers les plus courants chez les Palestiniens de Gaza étaient le cancer du sein et le cancer du côlon. Cependant, les taux de survie y étaient beaucoup plus faibles qu’en Israël, en raison des ressources médicales plus limitées et des restrictions imposées par ce pays.
De 2016 à 2019, alors que le nombre de cas augmentait à Gaza, il y avait au moins l’espoir que l’hôpital, financé par la Turquie, offre les dépistages du cancer indispensables qui n’étaient pas disponibles auparavant.
« Les répercussions du conflit actuel sur les soins contre le cancer à Gaza se feront probablement sentir pendant des années », selon un éditorial publié en novembre 2023 dans la revue médicale Cureus.
« Les défis immédiats liés aux médicaments, aux infrastructures endommagées et à l’accès réduit aux traitements spécialisés ont des conséquences à long terme sur l’état de santé général des patients actuels. »
En d’autres termes, le manque de soins médicaux et l’aggravation des taux de cancer continueront non seulement à toucher de manière disproportionnée les Gazaouis par rapport aux Israéliens, mais la situation va sans aucun doute se détériorer encore davantage.
Et ces prévisions ne tiennent même pas compte du fait que la guerre elle-même provoque le cancer, ce qui rend l’avenir médical des Palestiniens de Gaza encore plus sombre.
Le cas de Falloujah
Lorsque la deuxième bataille de Falloujah, qui s’inscrit dans le cadre de la guerre cauchemardesque menée par les États-Unis en Irak, a pris fin en décembre 2004, la ville assiégée était un champ de bataille toxique, contaminé par des munitions, de l’uranium appauvri (UA) et des poussières toxiques provenant des bâtiments effondrés.
Sans surprise, au cours des années qui ont suivi, les taux de cancer y ont augmenté de manière quasi exponentielle. Au départ, les médecins ont commencé à remarquer qu’un plus grand nombre de cancers étaient diagnostiqués.
La recherche scientifique allait bientôt confirmer leurs observations, révélant une tendance alarmante.
Au cours de la décennie qui a suivi la fin des combats, le taux de leucémie parmi la population locale a grimpé en flèche, atteignant le chiffre vertigineux de 2200 %.
Il s’agit de la plus forte augmentation jamais enregistrée après une guerre, dépassant même celle de 660 % observée à Hiroshima sur une période plus longue. Une étude a ensuite révélé que tous les cancers avaient quadruplé et que les cancers infantiles avaient été multipliés par douze.
La source la plus probable de bon nombre de ces cancers était le mélange d’uranium appauvri, de matériaux de construction et d’autres munitions restantes.
Les chercheurs ont rapidement observé que le fait de résider à l’intérieur ou à proximité des sites contaminés de Falloujah était probablement le catalyseur de l’explosion des taux de cancer.
« Nos recherches à Falloujah ont montré que la majorité des familles sont retournées dans leurs maisons bombardées et y ont vécu, ou ont reconstruit leurs maisons sur les décombres contaminés de leurs anciennes habitations » a expliqué le Dr Mozghan Savabieasfahani, toxicologue environnementaliste qui a étudié les effets de la guerre sur la santé à Falloujah.

Abdul Hussein Hassan porte son fils âgé de 10 mois, près de leur maison et à l’écart d’un dépôt de pétrole en feu dans ce qui était un camp de l’armée irakienne dans la banlieue de Bagdad, le 29 avril 2003 – Photo : Archives
« Dans la mesure du possible, ils ont également utilisé des matériaux de construction récupérés sur les sites bombardés. Ces pratiques courantes contribuent à l’exposition continue de la population à des métaux toxiques, plusieurs années après la fin des bombardements dans leur région. »
Bien que difficile à quantifier, nous avons une idée de la quantité de munitions et d’uranium appauvri qui continue de polluer cette ville.
Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique, les États-Unis ont tiré entre 170 et 1700 tonnes de munitions antichars en Irak, y compris à Falloujah, ce qui pourrait représenter jusqu’à 300 000 obus à l’uranium appauvri.
Bien que faiblement radioactif, l’uranium appauvri a un effet cumulatif sur le corps humain en cas d’exposition prolongée. Plus l’exposition est importante, plus les particules radioactives s’accumulent dans les os, ce qui peut entraîner des cancers tels que la leucémie.
Avec ses 300 000 habitants, Falloujah a servi de terrain d’essai militaire pour des munitions similaires à celles qui sont utilisées aujourd’hui à Gaza.
En l’espace d’un mois, du 19 mars au 18 avril 2003, plus de 29 199 bombes ont été larguées sur l’Irak, dont 19 040 à guidage de précision, ainsi que 1276 bombes à fragmentation.
Les conséquences ont été graves. Plus de 60 des 200 mosquées de Falloujah ont été détruites et sur les 50 000 bâtiments de la ville, plus de 10 000 ont été détruits et 39 000 endommagés.
Au milieu de cette destruction, il y avait une grande quantité de déchets toxiques. Comme l’indique un rapport publié en mars 2025 par le projet Costs of War de l’université Brown, « nous avons constaté que l’impact environnemental des combats et la présence de métaux lourds sont durables et répandus tant dans le corps humain que dans le sol ».
L’exposition aux métaux lourds est clairement associée au risque de cancer. « Une exposition prolongée à certains métaux lourds a été corrélée à l’apparition de divers cancers, notamment ceux qui touchent la peau, les poumons et les reins » explique un rapport publié en 2023 dans Scientific Studies.
« L’accumulation progressive de ces métaux dans l’organisme peut entraîner des effets toxiques persistants. Même des niveaux d’exposition minimes peuvent entraîner leur accumulation progressive dans les tissus, perturbant le fonctionnement normal des cellules et augmentant le risque de maladies, en particulier le cancer. »
Et ce n’est pas seulement le cancer qui a frappé la population qui est restée ou qui est revenue à Falloujah. Des nourrissons ont commencé à naître avec des malformations congénitales alarmantes.
Une étude réalisée en 2010 a révélé une augmentation significative des maladies cardiaques chez les bébés de cette région, avec des taux 13 fois plus élevés et des malformations du système nerveux 33 fois plus élevés que chez les nouveau-nés européens.
« Nous avons maintenant toutes sortes de malformations, allant des cardiopathies congénitales aux anomalies physiques graves, dans des proportions que vous ne pouvez pas imaginer », a déclaré en 2013 à Al Jazeera le Dr Samira Alani, pédiatre à l’hôpital général de Falloujah, co-auteur de l’étude sur les malformations congénitales.
« Nous avons tellement de cas de bébés présentant des anomalies multiples… Plusieurs anomalies chez un seul bébé. Par exemple, nous venons d’avoir un bébé avec des problèmes du système nerveux central, des anomalies squelettiques et des anomalies cardiaques. C’est courant à Falloujah aujourd’hui. »
Bien que les évaluations sanitaires complètes soient rares en Irak, les données continuent d’indiquer que les taux de cancer restent élevés dans des endroits comme Falloujah.
« Aujourd’hui, Falloujah, parmi d’autres villes bombardées en Irak, enregistre un taux élevé de cancers » rapportent les chercheurs du projet Costs of War. « Ces taux élevés de cancer et de malformations congénitales peuvent être attribués à l’exposition aux séquelles de la guerre, tout comme de nombreux autres pics similaires, par exemple les cancers précoces et les maladies respiratoires. »
Aussi dévastatrice que fut la guerre en Irak — et aussi contaminée que reste Falloujah —, il est presque impossible d’imaginer ce que l’avenir réserve à ceux qui sont restés à Gaza, où la situation est bien pire.
Si Falloujah nous enseigne quelque chose, c’est que la destruction causée par Israël entraînera une augmentation significative des taux de cancer, qui aura un impact sur les générations à venir.
Fabriquer le cancer
Les photographies aériennes et les images satellites sont effroyables. L’armée israélienne, soutenue par les États-Unis, a largué tellement de bombes que des quartiers entiers ont été réduits en ruines. Gaza est, à tous égards, une terre de souffrances immenses.
Alors que les enfants palestiniens sont au bord de la famine, il semble étrange de discuter des effets sur leur santé auxquels ils pourraient être confrontés dans les décennies à venir, s’ils ont la chance de survivre.
Si les données cachent souvent la vérité, à Gaza, les chiffres révèlent une réalité désastreuse. À ce jour, près de 70 % de toutes les routes ont été détruites, 90 % de toutes les maisons ont été endommagées ou complètement détruites, 85 % des terres agricoles ont été touchées et 84 % des établissements de santé ont été rasés.

29 janvier 2025 – Les Palestiniens retournent à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, où la destruction est généralisée et où ils vont tenter de reconstruire leur vie. Au cours des 15 derniers mois de la guerre génocidaire d’Israël, le nord de la bande de Gaza a été coupé des autres parties du territoire assiégé. Israël a refusé l’accès à l’aide humanitaire, a pris pour cible les installations médicales et a lourdement bombardé la région, forçant une grande part de la population à fuir vers le sud. Avec l’ouverture du « corridor de Netzarim », environ 500 000 Palestiniens ont regagné ce qui restait de leurs habitations, pour y trouver des scènes de dévastation et d’apocalypse. Malgré l’effondrement complet des infrastructures, de nombreux Palestiniens ont choisi de revenir et d’installer des tentes sur les ruines de ce qui avait été leur foyer – Photo : Yousef Al-Zanoun / Activestills
À ce jour, la machine de mort implacable d’Israël a créé au moins 50 millions de tonnes de décombres, de restes humains et de matières dangereuses, tous les ingrédients nocifs nécessaires à une future épidémie de cancer.
D’octobre 2023 à avril 2024, plus de 70 000 tonnes d’explosifs ont été larguées sur Gaza, ce qui, selon l’Euro-Med Human Rights Monitor, équivaut à deux bombes nucléaires.
Bien que l’étendue et les types exacts d’armes utilisées ne soient pas entièrement connus, le Parlement européen a accusé Israël d’avoir déployé de l’uranium appauvri, ce qui, si cela s’avère vrai, ne fera qu’aggraver les futurs problèmes de cancer des Gazaouis.
La plupart des bombes contiennent des métaux lourds tels que le plomb, l’antimoine, le bismuth, le cobalt et le tungstène, qui finissent par polluer le sol et les nappes phréatiques, tout en ayant un impact sur l’agriculture et l’accès à l’eau potable pendant des années.
« Les effets toxicologiques des métaux et des matières énergétiques sur les micro-organismes, les plantes et les animaux varient considérablement et peuvent être très différents selon que l’exposition est aiguë (à court terme) ou chronique (à long terme) » indique un rapport de 2021 commandé par le Guide sur la pollution de l’environnement par les munitions explosives.
« Dans certains cas, les effets toxiques peuvent ne pas être immédiatement apparents, mais peuvent être liés à un risque accru de cancer ou à un risque accru de mutation pendant la grossesse, qui peuvent ne devenir évidents qu’après de nombreuses années. »
Au vu de ces informations, nous ne pouvons que commencer à prédire à quel point cette destruction pourrait s’avérer toxique. Les maisons qui se trouvaient autrefois dans la bande de Gaza étaient principalement construites en béton et en acier.
Les particules de poussière libérées par ces bâtiments effondrés peuvent elles-mêmes provoquer des cancers du poumon, du côlon et de l’estomac.
Alors que les patients atteints de cancer meurent lentement, sans accès aux soins dont ils ont besoin, les futurs patients, qui développeront un cancer à cause de la folie génocidaire d’Israël, connaîtront sans doute le même sort, à moins d’une intervention significative.
« Environ 2 700 [Gazaouis] à un stade avancé de la maladie attendent un traitement sans espoir ni option thérapeutique dans la bande de Gaza, en raison de la fermeture continue des points de passage de Gaza et de la perturbation des mécanismes d’évacuation médicale d’urgence », indique un rapport publié en mai 2025 par le Centre palestinien pour les droits de l’homme [PCHR].
« [Nous tenons] Israël pleinement responsable de la mort de centaines de patients atteints de cancer et d’avoir délibérément anéanti toute possibilité de traitement pour des milliers d’autres en détruisant leurs centres de traitement et en les privant de la possibilité de se déplacer. De tels actes relèvent du crime de génocide en cours dans la bande de Gaza. »
La destruction méthodique de Gaza par Israël a pris de nombreuses formes, allant du bombardement d’enclaves civiles et d’hôpitaux à la privation de nourriture, d’eau et de soins médicaux pour les plus démunis.
En temps voulu, Israël utilisera sans aucun doute les cancers qu’il aura créés comme un moyen d’atteindre ses fins, sachant pertinemment que les Palestiniens n’ont aucun moyen de se préparer aux crises sanitaires qui s’annoncent.
En bref, le cancer ne sera qu’une arme de plus dans l’arsenal toujours plus fourni d’Israël.
Auteur : Joshua Frank
* Joshua Frank est coéditeur de CounterPunch et coanimateur de CounterPunch Radio. Il est l'auteur de Atomic Days: The Untold Story of the Most Toxic Place in America et du prochain Bad Energy: The Deep Sea Miners, Rogue Lithium Extractors, and Wind Industrialists Who are Selling Off Our Future, tous deux publiés chez Haymarket Books.
12 septembre 2025 – The Palestine Chronicle – Traduction : Chronique de Palestine – YG
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