Gaza : la cruauté israélienne et la complicité occidentale créent un désastre humanitaire

12 octobre 2023 - Les corps des Palestiniens sont étendus sur le sol à l'extérieur de l'hôpital al-Shifa à Gaza. Il n'y a plus de place dans les morgues alors que les forces coloniales israéliennes continuent de pilonner Gaza pour la sixième journée, tuant plus de 1350 Palestiniens et en blessant au moins 6000. Les hôpitaux sont sur le point de manquer de carburant après que l'unique centrale électrique a cessé de fonctionner à la suite du blocus total imposé par Israël, qui a coupé toutes les sources d'approvisionnement de l'enclave assiégée - Photo : Mohammed Zaanoun/ Activestills

Mise à jour : jeudi 12 octobre 2023 – 21 heures 30.

Les Israéliens veulent transformer Gaza en un « Leningrad »

Une source israélienne a déclaré au journaliste américain Seymour Hersh que les forces du Hamas vivaient sous terre, ce qui rend « l’approche [allemande] de Leningrad plus efficace » car elle éviterait une offensive terrestre.

Selon le journaliste d’investigation américain Seymour Hersh, un vétéran de la sécurité nationale israélienne a déclaré qu’ « Israël » réfléchissait à la possibilité d’utiliser une « approche de Leningrad » pour affamer les « forces du Hamas » à Gaza et éviter une invasion, ce qui, selon la source, pourrait entraîner le massacre de près de 100 000 civils.

La source israélienne a déclaré à Hersh que « le grand débat aujourd’hui (…) est de savoir s’il faut affamer le Hamas ou tuer jusqu’à 100 000 personnes à Gaza », ajoutant que « le Hamas n’a plus que deux ou trois jours d’eau purifiée et que cela, ajouté au manque de nourriture (…) pourrait suffire à épuiser toutes les forces du Hamas ».

L’occupation israélienne continue de bombarder les zones résidentielles et les hôpitaux, ainsi que les infrastructures vitales de la bande de Gaza, dans le cadre d’un blocus étouffant qui met en péril de nombreuses ressources essentielles, telles que le carburant, la nourriture et les médicaments, le secteur de la santé étant gravement menacé par ce siège étouffant.

Selon les informations obtenues par Al Mayadeen, les Palestiniens ne se sentent pas en sécurité dans les écoles de l’UNRWA où ils ont l’habitude de se réfugier.

Les ministres arabes des affaires étrangères ont appelé à l’envoi « immédiat » de nourriture, de carburant et d’aide humanitaire à Gaza, exhortant l’occupant israélien à reconsidérer son blocus injuste.

La source a déclaré à Hersh que les forces du Hamas vivraient sous terre, ce qui rendrait l’approche de Leningrad plus efficace car elle éviterait une offensive terrestre.

Selon la même source, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les responsables de l’occupation doutent qu’ils puissent mener une attaque terrestre à Gaza, car l’armée n’a pas été entraînée à la guerre réelle et est principalement utilisée comme garde-chiourmes en Cisjordanie.

Gaza, 11 octobre 2023 – Les Palestiniens se précipitent pour amener les blessés, dont de nombreux enfants, à l’hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, alors que les forces coloniales israéliennes continuent de pilonner la bande de Gaza pour la cinquième journée. Les corps remplissent une tente blanche dans la cour de l’hôpital, une extension de fortune de la morgue qui n’a plus de place – Photo : Mohammed Zaanoun/ Activestills

La source pense également que la méthode de Leningrad pourrait pousser le Hamas à libérer des otages en échange de fournitures.

La situation est extrêmement fluide et inattendue, et « Israël » pourrait néanmoins choisir de lancer un vaste assaut terrestre, selon la source.

Le modèle qui inspire Israël : le siège de Leningrad par les Nazis

Le siège de Leningrad est l’un des chapitres les plus sombres et les plus cruelles de la Seconde Guerre mondiale. Les forces allemandes et finlandaises, sous le commandement du dirigeant nazi Adolf Hitler, ont assiégé durant 842 jours la ville de Leningrad en Union soviétique.

L’attaque a fait environ 1,2 million de victimes, dont 140 000 enfants.

Les forces nazies ont assiégé la ville de Leningrad, aujourd’hui connue sous le nom de Saint-Pétersbourg, pendant la Seconde Guerre mondiale, du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944, dans l’espoir de briser la résistance soviétique et de s’emparer de la ville.

Hitler a chargé les forces assiégeantes de détruire la ville dans toute la mesure du possible, à l’aide de bombardements aériens et de tirs d’artillerie, avant d’y pénétrer au printemps pour expulser ses habitants survivants vers des régions russes éloignées ou les faire prisonniers.

Pendant le siège de la ville par les forces nazies, les civils ont souffert de la famine, des bombardements aveugles et des raids aériens.

Les forces allemandes ont coupé Leningrad du sud et de l’ouest, encerclant la ville par terre et par mer, et empêchant tout approvisionnement d’atteindre la ville.

Les habitants de Leningrad ont beaucoup souffert pendant le siège, n’ayant plus accès à la nourriture, à l’eau, à l’électricité et aux soins médicaux. Plus d’un million de personnes ont péri de faim et de maladie dans la ville.

Des études ont montré que les pilonnages et les bombardements des envahisseurs représentaient 3 % des victimes du siège, tandis que la majorité d’entre elles ont succombé aux pénuries alimentaires et aux maladies dues au manque de produits de première nécessité.

Bilan des 6 jours d’agression israélienne sur Gaza : 1354 morts

L’agression sans précédent de l’occupation israélienne sur la bande de Gaza a causé des dommages considérables à la population et aux infrastructures du territoire.

L’occupation israélienne continue de bombarder les zones résidentielles et les hôpitaux, ainsi que les infrastructures vitales de la bande de Gaza, dans le cadre d’un blocus étouffant qui met en péril de nombreuses ressources vitales, telles que le carburant, la nourriture et les médicaments, le secteur de la santé étant gravement menacé par ce siège étouffant.

Les informations révélées à Al Mayadeen indiquent que la situation humanitaire à Gaza s’aggrave d’heure en heure, avec 340 000 personnes, soit 15 % de la population de Gaza, déplacées depuis le début de l’agression. Ce chiffre ne tient pas compte des familles qui se déplacent d’une maison à l’autre, ce qui signifie qu’il pourrait atteindre 33 %.

Selon les informations obtenues par Al Mayadeen, les Palestiniens ne se sentent aucunement en sécurité dans les écoles de l’UNRWA où ils vont s’abriter. Les déplacements ont lieu dans le contexte d’une grave crise de l’eau qui pourrait provoquer des catastrophes et des épidémies, et faciliter la propagation des maladies.

Des dégâts colossaux

Les forces d’occupation israéliennes ont annoncé que leur aviation avait détruit plus de 22 639 maisons, 10 établissements de santé, 48 écoles et des dizaines de mosquées, ce qui dépasse de loin tous les dégâts causés lors des précédentes vagues d’agression sur Gaza, avec une marge de temps très courte.

Les forces d’occupation israéliennes s’efforcent progressivement de bombarder les bâtiments du gouvernement et des partisans, en prenant même pour cible les maisons du personnel militaire, des politiciens et des soldats de rang inférieur.

Le ministère palestinien de la santé a déclaré qu’il y avait une grave pénurie de 44 % des médicaments, de 32 % des fournitures médicales et de 60 % des fournitures de laboratoire et de banque de sang, ainsi que l’effondrement des générateurs d’électricité dans le contexte d’une grave crise du carburant et l’effondrement des systèmes palestiniens d’ambulance et d’intervention d’urgence.

Au sixième jour de l’agression sur Gaza, 200 personnes en moyenne sont tombées en martyrs chaque jour, et 900 ont été blessées dans le même laps de temps. Le nombre de martyrs est susceptible d’augmenter à tout moment, car les autorités sanitaires continuent de trouver de nouveaux martyrs au fur et à mesure qu’elles pénètrent dans de nouveaux quartiers et bâtiments.

Le ministère palestinien de la santé à Gaza a annoncé plus tôt dans la journée que le nombre de martyrs s’élevait à 1354 et le nombre de blessés à 6049.

Des Palestiniens, dont certains sont blessés ou ont récupéré leurs biens, traversent le quartier d’Al-Karama qui a été détruit par les frappes aériennes israéliennes ; ville de Gaza. Les forces coloniales israéliennes continuent de pilonner la bande de Gaza pour la cinquième journée. Les frappes aériennes israéliennes ont tué au moins 1300 Palestiniens et déplacé plus de 300 000 personnes. Pour beaucoup, il s’agit d’un deuxième ou d’un troisième déplacement, puisque la majorité des habitants de Gaza sont des réfugiés de toute la Palestine. Les forces coloniales israéliennes ont également décrété un siège total de la bande de Gaza, privant les deux millions d’habitants de l’enclave d’accès à la nourriture, à l’eau, au carburant et à l’électricité – Photo : Mohammed Zaanoun/ Activestills

Le ministère de la santé de Gaza a annoncé jeudi que la coupure d’électricité, d’eau et de carburant par l’occupant israélien mettait « en danger la vie des malades et des blessés ».

Le ministère de la santé de Gaza a également averti que la poursuite du blocus de l’occupation sur l’électricité, l’eau et le carburant aura de graves conséquences, affectant les patients gravement blessés et ceux qui sont en soins intensifs.

Les patients risquent de mourir

La coupure d’électricité entraînerait également l’interruption de procédures vitales, telles que les cathéters cardiaques, les césariennes et les interventions chirurgicales, sans parler des 58 laboratoires et banques de sang qui seraient contraints de fermer leurs portes alors qu’ils en ont cruellement besoin.

1100 patients souffrant d’insuffisance rénale pourraient également perdre la vie, dont 38 enfants.

Le ministère de la santé de Gaza a déjà pris des mesures pour économiser le carburant, notamment en coupant l’alimentation des générateurs locaux pendant quelques heures et en orientant l’électricité vers les services les plus essentiels.

Fermeture de la centrale électrique de Gaza

L’unique centrale électrique de Gaza s’est arrêtée mercredi en raison d’un manque de carburant, selon Jalal Ismail, le directeur de l’administration de l’énergie de Gaza.

« L’unique centrale électrique de la bande de Gaza s’est arrêtée à 14h00 [11h00 GMT] en raison d’un manque de carburant », a indiqué M. Ismail.

Plus tôt dans la journée, le ministre palestinien de la santé, Mai Salem al-Kailah, avait déclaré que les stocks de la centrale ne contenaient que 10 à 12 heures d’essence, ce qui menaçait de provoquer « une catastrophe humanitaire pour deux millions de personnes ».

L’approvisionnement en carburant des générateurs électriques des institutions médicales palestiniennes durera jusqu’à jeudi, selon le ministre, après que l’occupation israélienne a mis en place un blocus électrique en réponse à l’opération « Déluge d’al-Aqsa » de la résistance palestinienne.

Les frappes israéliennes endommagent 7 installations de gestion de l’eau

Sept installations de la bande de Gaza qui fournissaient de l’eau à 1,1 million de personnes ont été endommagées par des frappes israéliennes, selon un communiqué publié mercredi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies.

« Les frappes aériennes israéliennes ont également endommagé sept installations qui fournissaient de l’eau et des services d’assainissement à plus de 1 100 000 personnes. Dans certaines zones, les eaux usées et les déchets solides s’accumulent désormais dans les rues, ce qui constitue un risque pour la santé », a déclaré l’organisation des Nations Unies dans un rapport.

L’UNICEF se prépare à ouvrir la frontière entre l’Égypte et la bande de Gaza pour l’acheminement de l’aide humanitaire

Le représentant de l’UNICEF en Égypte, Jeremy Hopkins, a déclaré que les organisations humanitaires égyptiennes étaient prêtes à envoyer des fournitures humanitaires urgentes à Gaza et à accueillir des Palestiniens blessés, bien que la frontière de Rafah reste fermée.

Le point de passage de Rafah, seule voie de sortie de Gaza, a été fermé et bombardé lundi par les forces israéliennes, étouffant davantage la bande sous blocus et en temps de guerre.

Le gouvernement égyptien a également fait part de son inquiétude quant à un éventuel afflux massif de réfugiés palestiniens lors de la réouverture du point de passage, les habitants de Gaza craignant pour leur vie sous les bombardements israéliens indiscriminés.

Toutefois, Hopkins assure que l’UNICEF travaille sur la possibilité d’un couloir humanitaire pouvant être bientôt ouvert, malgré la situation désastreuse de Gaza qui exige une extrême urgence.

« L’indication que nous avons de ce côté est qu’il y aura une opportunité – un couloir humanitaire – où le passage sera ouvert pour les approvisionnements », a-t-il déclaré, ajoutant que la priorité absolue reste l’eau et l’assainissement puisque l’eau et même le carburant nécessaire pour faire fonctionner l’alimentation en eau « s’amenuisent rapidement ».

« Si nous ne maîtrisons pas d’abord l’eau et l’assainissement, cela peut entraîner des épidémies de maladies comme le choléra », a-t-il déclaré, notant que l’UNICEF coopère avec le Croissant-Rouge égyptien pour préparer des services médicaux en Égypte pour les Palestiniens particulièrement vulnérables qui pourraient être autorisés à traverser la frontière.

« Ils parlent d’un petit nombre de personnes – des milliers, mais pas des centaines de milliers – autorisées à franchir la frontière pour demander de l’aide », a-t-il déclaré.

Cela s’explique par le fait que l’accès à la nourriture, à l’eau, aux médicaments et à l’électricité a été bloqué à Gaza, sous la contrainte du ministre israélien de la sécurité, Yoav Gallant.

Hôpitaux en grand danger

Selon le représentant, l’Égypte est prête à gérer ce grand nombre, bien qu’un afflux plus important nécessiterait que la communauté internationale amplifie l’aide de manière significative, cette même prétendue « communauté internationale » qui exprime son soutien à l’occupation israélienne.

Toutefois, l’UNICEF part du principe qu’un afflux plus important de réfugiés en Égypte est « improbable ».

Bien que le bilan final soit incertain, le nombre de martyrs à Gaza a dépassé les 1200, et le décompte devrait encore s’alourdir car les gens restent piégés sous les bâtiments pris pour cible et les ambulances peinent à les atteindre au milieu des tirs nourris.

Malheureusement, cette crise aura inévitablement des conséquences sur la santé, notamment l’arrêt de procédures vitales telles que le cathétérisme cardiaque, les chirurgies interventionnelles et les césariennes. En outre, les services de laboratoire et de banque de sang dans 58 établissements risquent d’être interrompus.

Le ministère de la santé de Gaza a déclaré que les hôpitaux de la bande de Gaza fonctionnaient à pleine capacité, les patients étant même « allongés sur le sol » en raison du grand nombre de blessures résultant de l’agression sévère de l’occupation. Le ministère a également prévenu que les services de santé à Gaza avaient atteint un stade critique.

Les Nations unies ont annoncé jeudi que plus de 340 000 personnes ont été contraintes de fuir leurs maisons à Gaza en raison des intenses bombardements israéliens.

Les colons fuient le nord de la Palestine

Une habitante de la colonie voisine de « Shlomi » a déclaré à l’AFP qu’elle tremblait encore de peur après qu’une roquette antimissile lancée depuis le Liban a atterri près d’une base militaire mercredi matin.

Une colonie israélienne se serait transformée en « ville fantôme », les Israéliens craignant de plus en plus qu’elle ne soit touchée par une roquette du Hezbollah en provenance du Liban.

La colonie nord de « Rosh Hanikra » [Ras al-Naqoura occupée] comptait de nombreux véhicules abandonnés et des routes vides après le début de l’opération « Déluge d’al-Aqsa ».

Mohammad Daif, commandant en chef des Brigades al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, a déclaré que l’opération avait été lancée en réponse à la profanation de la mosquée al-Aqsa par l’occupant israélien, ainsi qu’aux multiples agressions de femmes dans les cours de la mosquée.

Le porte-parole de l’armée d’occupation a confirmé que le nombre de morts parmi les militaires s’élevait à plus de 220, et que 60 soldats de l’occupation avaient été capturés et se trouvaient dans la bande de Gaza.

Ynet, un média israélien, a corroboré le bilan des morts israéliens, qui s’élève à plus de 1300, et a noté que les captifs israéliens détenus par la Résistance dans la bande de Gaza étaient plus de 60, avec plus de 200 captifs.

« Israël » a renforcé ses troupes dans les villages proches de la frontière avec le Liban par crainte des missiles du Hezbollah. Ces fortifications n’ont cependant pas empêché les colons de fuir les villages.

Une habitante de la colonie voisine de « Shlomi » a déclaré aussi : « Il y a eu un grand boum qui a mis le feu à toute la montagne », précisant qu’elle s’échappait vers la station balnéaire d’ « Eilat », sur la côte de la mer Rouge.

La station-service du village est actuellement l’une des rares entreprises à être restée ouverte, servant de magasin de référence pour les quelques personnes restées sur place.

Israël Ravid, 34 ans, pompiste, a déclaré que sa femme avait déjà abandonné « Shlomi » avec leurs enfants, expliquant qu’il souffrait du syndrome de stress post-traumatique à la suite de la guerre de 2006 avec le Hezbollah.

Abu Hamza : Les événements du Liban sont un exemple de ce qui attend « Israël »

Le porte-parole militaire des Brigades Al-Quds – la branche militaire du Jihad islamique palestinien (PIJ) – Abu Hamza a révélé mercredi que la bataille pourrait bientôt s’étendre aux territoires palestiniens occupés en 1948, soulignant que la bataille n’est plus limitée à la bande de Gaza.

La Résistance islamique au Liban – le Hezbollah – a annoncé mardi (11 octobre 2023) que ses combattants avaient pris pour cible un véhicule blindé de transport de troupes israélien Zelda sur le site d’al-Sadah, à l’ouest de la ville de Salha, que l’occupation israélienne avait surnommée “Avivim” après s’y être installée – Photo : via réseaux sociaux

Dans un discours audio concernant les développements de l’opération de la résistance en cours, Abu Hamza a déclaré que d’autres fronts pourraient bientôt se joindre à la bataille.

Il a souligné que le champ de tir s’étendait et que ce que l’occupation israélienne a vu au Sud-Liban n’était qu’un petit exemple de ce qui attendait l’ennemi, assurant le fait que la victoire était à portée de main.

S’adressant à la Résistance en Cisjordanie, Abou Hamza a appelé les brigades de Jénine et du Repaire aux Lions, ainsi que les Palestiniens, à s’engager dans des confrontations avec l’occupation israélienne.

En outre, le porte-parole militaire a menacé l’occupation israélienne : « Nous sommes prêts à vous affronter en dehors de la Palestine comme nous l’étions à l’intérieur, et les événements qui se sont déroulés dans l’enveloppe de Gaza se reproduiront sur d’autres champs de bataille ».

12 octobre 2023 – Al-Mayadeen – Traduction : Chronique de Palestine – Boutros