Entre le marteau de la famine et l’enclume de la destruction

11 août 2025 - Extrait vidéo : gaza-grinner

Par Maher Charif

Pour la première fois au Moyen-Orient, les Nations Unies ont officiellement reconnu l’existence d’une situation de famine dans la bande de Gaza.

Selon leurs experts, près de 500 000 personnes vivent actuellement dans des conditions qualifiées de « catastrophiques », alors même que l’armée d’occupation israélienne intensifie son contrôle sur la ville de Gaza, en vue d’une offensive imminente.

Ce n’est plus un danger, c’est une réalité

Après plusieurs mois d’alertes concernant l’existence d’une famine dans la bande de Gaza, le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), un organisme relevant des Nations Unies et basé à Rome, a confirmé, ce 22 août, que la famine est en cours dans le gouvernorat de Gaza et qu’elle devrait s’étendre aux gouvernorats de Deir al-Balah et de Khan Younès d’ici la fin du mois de septembre.

La situation dans le gouvernorat de Gaza Nord serait encore plus grave. Quant au gouvernorat de Rafah, désormais presque entièrement vidé de sa population, la situation n’a pas été officiellement évaluée.

Selon Tom Fletcher, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU : « Nous aurions pu éviter cette famine si nous en avions obtenu l’autorisation nécessaire. Des denrées alimentaires sont bloquées à la frontière en raison des obstacles systématiques imposés par Israël. »

Toujours, selon lui : « Cette famine nous hantera tous — et elle doit nous hanter.»

L’IPC rapporte que la situation actuelle dans la bande de Gaza constitue la détérioration la plus sévère observée depuis le début du suivi. Selon ce centre une famine se produit lorsque trois conditions sont réunies : au moins 20 % des ménages (un sur cinq) font face à une insécurité alimentaire sévère, au moins 30 % des enfants de moins de cinq ans (un sur trois) souffrent de malnutrition aiguë, et au moins deux personnes sur 10 000 meurent de faim chaque jour.

En juillet dernier, 39 % de la population à Gaza, soit plus d’un tiers, a déclaré passer plusieurs jours consécutifs sans manger, les adultes renonçant régulièrement à leurs repas pour nourrir leurs enfants. La malnutrition chez les enfants s’aggrave à un rythme catastrophique : plus de 12 000 enfants ont été diagnostiqués en malnutrition sévère ce même mois.

Les données officielles du ministère de la Santé, vérifiées par l’Organisation mondiale de la Santé, indiquent qu’au moins 138 décès liés à la faim ont été enregistrés en août, dont 25 chez des mineurs. Par ailleurs, près de 98 % des terres agricoles dans la bande de Gaza sont endommagées ou inaccessibles, ce qui a détruit la production alimentaire locale et le secteur agricole.

Le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, Qu Dongyu, a déclaré : « Les habitants de Gaza ont épuisé toutes les possibilités de survie. La faim et la malnutrition s’aggravent chaque jour. La destruction des terres agricoles, du bétail, des serres, des infrastructures de pêche et des systèmes de production alimentaire rend la situation encore plus dramatique. ».

La famine est officiellement déclarée dans Gaza, et elle est totalement le fait de l’État génocidaire

Commentant cette situation de famine, Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a réaffirmé qu’ « affamer les populations à des fins militaires est un crime de guerre ». Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré : « Il n’est pas acceptable que cette situation se poursuive sans qu’aucune sanction ne soit envisagée ». Ajoutant : « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages, et d’un accès complet et sans entrave à l’aide humanitaire ».

Lorsque le cabinet de guerre israélien a rejeté ce qu’il a qualifié de « déclaration biaisée fondée sur des mensonges du Hamas », affirmant qu’« il n’y a pas de famine à Gaza », Jan-Martin Bauer, chef du département de la sécurité alimentaire au Programme alimentaire mondial des Nations Unies, a répondu que « le cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire ou l’IPC est la référence la plus fiable pour les analyses de sécurité alimentaire à travers le monde ».

Lancement de l’opération « Chars de Gédéon II » pour occuper la ville de Gaza

Mercredi soir, le 20 août, a débuté l’opération « Chars de Gédéon II », qui devrait aboutir à l’occupation complète de la ville de Gaza. Le porte-parole de l’armée israélienne a annoncé qu’il « a déjà mené des opérations préliminaires et lancé les premières phases de l’attaque sur la ville de Gaza ». Les bombardements intenses sur la ville, en particulier dans les zones autour de Jabalia, Al-Nuzlah, ainsi que dans les quartiers de Sabra et d’Al-Zaytoun, duraient depuis une semaine.

Le jeudi 21 août, Benjamin Netanyahu a convoqué ses chefs militaires à Gaza, leur affirmant qu’Israël ne mettrait fin au conflit qu’à ses propres conditions. Il a déclaré : « J’ai donné mes instructions pour entamer immédiatement des négociations visant à libérer tous nos otages et à mettre un terme à la guerre selon des conditions acceptables pour Israël. » Il a ajouté avoir approuvé des plans militaires « destinés à prendre le contrôle de la ville de Gaza ».

En prévision d’une possible attaque imminente, l’armée israélienne a commencé à contacter les hôpitaux ainsi que les responsables médicaux de Gaza, les invitant à se préparer à une « évacuation complète » imminente, les incitant à « élaborer un plan de transfert des équipements médicaux du nord vers le sud ».

Cinq unités devraient participer à l’assaut contre la ville de Gaza et ses environs. Par ailleurs, l’armée prévoit de mobiliser 60 000 réservistes supplémentaires début septembre pour renforcer les dizaines de milliers déjà appelés.

Selon les estimations préliminaires émises par les ministères israéliens des Finances et de la Guerre, les pertes totales qu’Israël subirait en occupant la ville de Gaza pourraient atteindre environ 50 milliards de dollars par an. L’État devra en effet indemniser des centaines de milliers de réservistes pour la perte de leurs salaires et revenus.

Les dépenses militaires pures, notamment pour fournir munitions, bombes, obus et divers véhicules blindés, pourraient atteindre 13 milliards de dollars si l’opération dure une année entière. À cela s’ajoute au moins un milliard de dollars pour assurer le fonctionnement des « zones humanitaires » où les habitants de la ville de Gaza seront évacués.

Afin de réduire la pression internationale, l’armée d’occupation pourrait être contrainte d’installer des camps et de garantir l’électricité, l’eau, l’assainissement ainsi que la création de cliniques fournissant un minimum de soins médicaux aux populations déplacées. Tous ces coûts entraîneront un creusement du déficit budgétaire, tandis que l’isolement diplomatique croissant d’Israël, dissuadera les investisseurs étrangers, en particulier dans le secteur des technologies avancées.

De plus, l’occupation de la ville de Gaza pourrait pousser les agences internationales de notation fiancières à abaisser la note d’Israël lors de leurs prochaines évaluations, ce qui augmenterait le coût des emprunts d’État et alourdirait le fardeau de la dette.

La destruction de la ville de Gaza est hallucinante et tient de la folie meurtrière

Quelles que soient les dépenses, Benyamin Netanyahou semble déterminé à poursuivre la guerre génocidaire et l’occupation de la ville de Gaza, malgré l’opposition du chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Eyal Zamir, qui s’oppose au plan du Premier ministre non seulement pour des raisons militaires, mais aussi pour des raisons financières.

Alors que les opérations de démolition continuent de s’étendre, le ministre de la Guerre menace de détruire la ville de Gaza

L’armée d’occupation contrôle actuellement près de 75 % des terres de la bande de Gaza ; avec la prise et l’occupation de la ville de Gaza, de la ville de Deir al-Balah et des camps centraux, elle pourra contrôler l’ensemble des terres de cette bande dévastée, dont la plus grande partie a été réduite en ruines.

Depuis le retrait du cabinet de guerre de l’accord de cessez-le-feu en mars dernier, l’armée d’occupation a démoli des milliers de bâtiments, ainsi que des villes entières et des quartiers abritant des centaines de milliers d’habitants.

Selon un rapport publié par la BBC le 24 juillet dernier, les forces israéliennes mènent des opérations de démolition délibérées de bâtiments, d’écoles et d’autres infrastructures. Elles ont établi des « zones de sécurité » et de larges corridors, détruisant un grand nombre de bâtiments le long de ces trajets et à proximité. Certaines zones récemment démolies se situent en plein cœur de la bande de Gaza, comme Qizan Abu Rashwan, à environ 7 kilomètres de la frontière.

Les opérations de démolition ont touché également d’autres parties de la bande, qui avaient jusque-là échappé à de lourds dommages lors des précédents bombardements, comme la ville de Khuza’a, située près de la frontière.

Avant la guerre d’extermination, la ville comptait 11 000 habitants et était réputée pour ses terres agricoles fertiles et ses cultures comme celles des tomates, du blé et des olives. En mai dernier, des images satellites montraient que de nombreux bâtiments de la ville étaient encore debout.

Cependant, dès la mi-juin, la ville a subi une destruction massive de la part des forces israéliennes, qui ont démoli 1200 bâtiments, prétextant qu’ils faisaient partie des « infrastructures terroristes » gérées par le Hamas.

La situation était similaire dans la grande ville voisine d’Abasan, qui comptait environ 27 000 habitants avant la guerre. Des images prises entre le 31 mai et le 8 juillet révèlent qu’une vaste zone a été anéantie en seulement 38 jours.

Le rapport indique que le rythme des opérations de démolition ne faiblit en rien. La semaine dernière, les médias israéliens ont rapporté que « l’armée israélienne a reçu des dizaines de bulldozers de type D9 en provenance des États-Unis, dont la livraison avait été suspendue sous l’administration Biden ». Par ailleurs, la BBC a relevé de nombreuses annonces publiées par des groupes Facebook israéliens, proposant des emplois à Gaza pour des entrepreneurs spécialisés en démolition.

Alors qu’un porte-parole de l’armée d’occupation a affirmé qu’« ils opèrent conformément au droit international » et que « la destruction des biens n’est réalisée qu’en cas de nécessité militaire d’urgence », plusieurs avocats spécialisés en droits humains, interrogés par la BBC, ont estimé que cette campagne pourrait constituer un crime de guerre.

Eitan Diamond, éminent expert juridique au Centre Diakonia international pour le droit humanitaire à Jérusalem, a déclaré que la Quatrième Convention de Genève, qui protège les civils en temps de guerre, ne justifie pas cette campagne. Il a précisé : « Le droit international humanitaire interdit la destruction des biens civils pendant un conflit armé, sauf en cas de nécessité militaire absolue. »

Il a poursuivi : « La destruction des biens civils basée sur des craintes ou des suppositions quant à leur usage potentiel futur ne relève pas de cette exception. »

Le 22 août, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a menacé de détruire la ville de Gaza si le Hamas refusait les conditions posées par son gouvernement pour mettre fin au conflit. Dans un message publié sur le réseau social X, il a déclaré : « Bientôt, les portes de l’enfer s’ouvriront » pour les membres du Hamas à Gaza, « jusqu’à ce qu’ils acceptent les conditions fixées par Israël pour arrêter la guerre, notamment la libération de tous les otages et le désarmement. »

Il a ajouté : « Si ces conditions sont refusées, alors Gaza, la capitale du Hamas, sera réduite à l’état de Rafah ou Beit Hanoun », faisant référence à deux villes du secteur de Gaza qui ont été presque entièrement rasées par l’armée israélienne.

La destruction de la ville de Rafah et de ses environs

Rafah est la province la plus méridionale de la bande de Gaza, située le long de la frontière avec l’Égypte. Avant le déclenchement de la guerre génocidaire, sa population était d’environ 200 000 habitants, et sa superficie représentait près d’un cinquième de celle de la bande de Gaza.

Génocide : Rafah a cessé d’exister

L’armée d’occupation a complètement détruit Rafah et en a expulsé ses habitants, dans le cadre d’un plan visant à s’installer durablement dans la région et à faciliter le nettoyage ethnique de sa population. La plupart des habitants ont été contraints de fuir vers le nord, en direction de Khan Younès et du littoral d’Al-Mawasi, sous les tirs d’artillerie et le grondement des chars et des bulldozers qui s’approchaient.

Selon un article du journal Haaretz, cela revient à « transformer effectivement Gaza en une poche coupée des territoires sous contrôle israélien, isolée de la frontière égyptienne ».

Le rapport de la BBC précédemment cité indique que la destruction dans la bande de Gaza, depuis avril dernier, s’est largement concentrée sur la ville de Rafah. Des explosions contrôlées, ainsi que l’action de pelleteuses et de bulldozers, ont effacé des quartiers entiers.

La BBC a identifié « des images montrant la destruction des infrastructures sur 40 sites depuis la fin du cessez-le-feu en mars dernier ».

Par ailleurs, des vidéos ont révélé la démolition d’écoles, comme celle de Tel Al-Sultan, aux côtés de bâtiments résidentiels et municipaux. Tel Al-Sultan était l’un des quartiers les plus vivants de Rafah ; ses rues densément peuplées abritaient la seule maternité spécialisée de la ville ainsi qu’un centre d’accueil pour enfants orphelins ou sans foyer.

Des images satellites ont révélé qu’une grande partie de la zone avait déjà été fortement endommagée par les bombardements israéliens et les tirs d’artillerie. Toutefois, des dizaines de bâtiments avaient résisté jusqu’à ce que la destruction s’intensifie le 13 juillet, au point où « même les décombres des bâtiments touchés ont été emportés au loin, transformant des blocs entiers de la ville en cendres ».

Le rapport poursuit en indiquant que les démolitions « ont également touché le quartier saoudien voisin, qui abritait autrefois la plus grande mosquée de la ville ainsi que plusieurs écoles ».

Ainsi, une vidéo vérifiée montre un char circulant dans une rue de Rafah, tandis qu’une pelleteuse opère sur le bas-côté.

Destruction de la ville de Beit Hanoun et de ses environs

La ville de Beit Hanoun, située dans le nord de la bande de Gaza, comptait environ 40 000 habitants avant le déclenchement de la guerre génocidaire. Elle a été la première ville pénétrée par l’armée d’occupation lors de son offensive terrestre contre la bande de Gaza, lancée le 28 octobre 2023. Depuis le début de cette offensive, il y a près de deux ans, la ville a subi cinq assauts.

Lors du dernier assaut, l’armée d’occupation a prétendu avoir « neutralisé » une brigade du Hamas et détruit la « grande majorité » des tunnels.

Lors d’une visite sous haute surveillance sécuritaire à Beit Hanoun, le mercredi 30 juillet dernier, le commandant de la brigade d’infanterie Givati a déclaré à un groupe de journalistes israéliens : « D’ici une semaine, cela devrait être terminé — et quand je dis terminé, cela signifie qu’il n’y aura plus aucun tunnel ici. »

Au cours des deux derniers mois, l’armée d’occupation a détruit la majeure partie des infrastructures de Beit Hanoun dans le cadre de sa campagne de recherche de tunnels dans la région. Le commandant de la brigade a précisé : « Il ne s’agit pas de démolir des bâtiments par simple plaisir, mais de détruire l’infrastructure du Hamas. Quand nous aurons terminé, une dizaine de bâtiments civils pourraient subsister, mais sans aucun accès aux tunnels. »

Le vendredi 11 juillet, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait publié une photo aérienne de Beit Hanoun, montrant la ville « rasée ».

L’objectif reste le nettoyage ethnique

Le chef du gouvernement de guerre, Benjamin Netanyahu, a déclaré précédemment à un groupe de parlementaires, lors d’une réunion à huis-clos, que l’armée israélienne « détruit de plus en plus de maisons », laissant les Palestiniens « sans abri ».

Camps de concentration et expulsion : Gaza est le laboratoire d’un génocide privatisé

Selon le colonel Roger Hauser, l’élimination du mouvement Hamas par l’occupation de la ville de Gaza n’est qu’une « affaire de sécurité, un objectif intermédiaire », et « derrière cela, il y a un agenda caché : le nettoyage ethnique », estimant que « personne n’est capable d’arrêter Netanyahu tant qu’il est protégé par Trump ».

D’après des rapports de l’Associated Press, confirmés par Reuters, Israël mène des pourparlers avec le Soudan du Sud pour transférer de force les Palestiniens de la bande de Gaza vers ce pays de l’Afrique de l’Est.

Des sources diplomatiques anonymes ont indiqué que la possibilité de réinstaller les Palestiniens au Soudan du Sud a été évoquée lors de réunions entre le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, et le ministre soudanais, Mondi Samaya Kompa, lors de sa visite à la fin du mois dernier.

Bien que le ministère des Affaires étrangères du Soudan du Sud ait nié ces « allégations », les relations étroites entre les deux pays donnent du crédit à de telles informations, notamment après qu’Israël ait annoncé, le 18 de ce mois, l’envoi d’une aide humanitaire d’urgence au Soudan du Sud, qui connaît une grave crise humanitaire depuis 2011.

« Le Mouvement de la Dernière Heure »

Sous ce titre, plusieurs organisations de la société civile, notamment celles représentant les journalistes et les avocats, ont organisé le 21 août une manifestation contre la guerre dans la ville de Gaza. Des centaines de personnes ont défilé dans les rues de la ville, brandissant des pancartes en arabe et en anglais sur lesquelles on pouvait lire : « Stop à la guerre », « Non à la guerre et au déplacement forcé, non à l’effacement de l’identité et de la cause palestinienne ».

La manifestation avait été annoncée après la diffusion de nombreux appels à protester sur les réseaux sociaux. Les manifestants, de tous âges, se sont rassemblés au milieu des tentes des déplacés au centre culturel Rachad al-Shawa.

Le journaliste Ahmad Harb a déclaré dans un discours prononcé lors de la manifestation : « Il ne reste que quelques heures avant le début des opérations militaires dans la ville de Gaza. C’est pourquoi nous lançons un dernier appel au monde : arrêtez cette guerre, quel qu’en soit le prix. »

Il a ajouté : « Le monde entier fait aujourd’hui face à une véritable épreuve : celle de ses valeurs morales, de son éthique, et de sa volonté d’accorder au peuple palestinien ses droits. »

Quant à Bissan Ghazal, elle a affirmé : « Nous voulons que la guerre contre Gaza prenne fin. Nous refusons l’exil. Cela fait vingt-deux mois maintenant. Assez ! Assez de morts, assez de destruction. »

25 août 2025 – The Palestine Studies – Traduction de l’arabe : Chronique de Palestine – Fadhma N’Soumer

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