La force des lâches : les Israéliens commettent un massacre dans la famille de Ismaïl Haniyeh

Le responsable du bureau politique du mouvement Hamas, Ismaïl Haniyeh, et ses trois fils assassinés : Hazem, Amir et Mohammad - Image : al-Mayadeen

Faute d’atteindre ses objectifs militaires à Gaza, « Israël » a recours au meurtre de civils.

Le jour de l’Aïd al-Fitr, une fête célébrée par la communauté musulmane qui marque la fin du mois sacré du Ramadan, les forces d’occupation israéliennes ont assassiné Hazem, Amir et Mohammad, les fils du responsable du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, ainsi que plusieurs de ses petits-enfants.

Les petits-enfants tués dans l’attaque sont : Amal, Khaled et Razan.

Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a déclaré que l’occupation israélienne avait commis ce massacre alors que les trois fils effectuaient des visites de l’Aïd al-Fitr dans des communautés de la bande de Gaza.

Faute d’obtenir des gains militaires, l’occupation israélienne a recours à l’assassinat de civils et aux massacres pour faire pression sur les dirigeants de la Résistance, pensant qu’ils pourraient concéder leurs justes exigences lors des négociations, a déclaré à Al Mayadeen le représentant du Hamas au Liban, Ahmad Abdel Hadi.

Ihsan Ataya, membre du bureau politique du mouvement du Jihad islamique palestinien (PIJ), a affirmé que « l’assassinat des fils de Haniyeh par l’occupant israélien indique l’étendue de la confusion de l’ennemi, qui n’a pas atteint ses objectifs affichés lors de sa guerre contre Gaza ».

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Ataya a souligné que « le martyre des fils de Haniyeh dans le camp d’al-Shati à l’intérieur de la bande de Gaza, désavoue les affirmations selon lesquelles les dirigeants [de la résistance palestinienne] mettent à l’abri leurs enfants pendant les guerres ».

L’expert en affaires israéliennes Mohammad Halaseh explique que l’assassinat par Israël de dirigeants palestiniens et de leurs enfants avait une « signification symbolique », ajoutant que le Premier ministre de l’occupation israélienne Benjamin Netanyahu pourrait croire que ces meurtres exerceraient une pression sur la Résistance et la forcerait à assouplir ses exigences.

De même, Mustafa al-Barghouti, secrétaire général du mouvement de l’Initiative nationale palestinienne, a déclaré que le meurtre de civils sans défense indique qu’ « Israël » se venge de son échec militaire du 7 octobre en commettant des massacres contre des innocents.

Dans le même contexte, Abu Ahmad Fouad, responsable des relations arabes et nationales au sein du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a estimé qu’en assassinant les fils de Haniyeh, « Israël » tente de réaliser des gains et de briser le moral des dirigeants de la Résistance palestinienne.

« Le peuple palestinien ne fera aucune concession à l’occupation israélienne qui commet des massacres contre les civils », a-t-il souligné.

De son côté, le directeur du « Centre européen pour l’étude de l’extrémisme » à l’Université de Cambridge, Makram Khoury-Machool, a suggéré que « l’assassinat des fils et petits-enfants de Haniyeh a été planifié de longue date », soulignant que de tels assassinats sont généralement directement « signés par le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de la Défense Yoav Galant ».

11 avril 2024 – Al-Mayadeen – Traduction : Chronique de Palestine

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